le choix
Aujourd’hui, j’ai passé un entretien dans une universitéq.
Ce soir, quand j’ai rencontré mon prof sur l’internet, je lui ai dit cette nouvelle. Elle ne m’a pas dit « félicitation », par contre, elle m’a demandé : « est-ce que tu es contente ? »
Je comprends pourquoi elle m’a posé cette question. Avant, nous avons parlé du « choix des métiers », et je lui ai demandé son conseil. Elle m’a dit : « je ne sais pas si tu aimeras être un professeur. Quand j’étais à ton âge, je ne suis pas arrivée à aimer ce travail. »
Est-ce que je suis contente ? A vrai dire, je ne sais pas.
Je sais que tout le monde pense que travailler dans l’université est un des meilleurs choix pour les femmes. Je sais que beaucoup de gens, mes camarades, mes amies, cherchent avec des efforts pour avoir la chance d’entrer dans l’université, comme c’est pas facile pour les diplômés du master. Je sais que si je travaille à l’université, mes parents seront contents, les parents de mon ami seront satisfaits, et pour mon ami et moi, travailler dans la même ville, ça va assurer notre avenir. Je sais que j’aime bien les grandes vacances et avoir l’espace-temps libre.
Mais, est-ce que mon avenir, ma carrière, ma ville, ma vie soient décidés, depuis aujourd’hui ? Est-ce que je suis contente ?
Aujourd’hui, je prends deux fois l’autobus pour aller et retour entre le centre ville et le campus universitaire. Toutes les deux fois, je ne suis pas descendue de l’autobus par un bon arrêt. J’ai un grand détour. Heureusement, chaque fois je suis arrivée à ma détermination. Mais je prends plus de temps pour y arriver.
Donc, je ne peux pas m’empêcher à me demander : Est-ce que c’est un signe mythique ? Est-ce que ce serait un bon choix de quitter Shanghai et aller travailler à Hangzhou ?
